Ce témoignage sur la dépression a été recueilli par la fondatrice du Centre Psychologue Nice et retranscrit sur ce site mot à mot.
Je m’appelle Stéphanie j’ai 40 ans, je dirige une petite structure de conceil en communication, et je me suis sorti d’une dépression qui a duré longtemps. Ouf ça c’était l’introduction c’était facile ! Je m’excuse d’avance si je me mélange parfois un peu dans les phrases, ou si mes propos ne sont pas complètement cohérent, parce que rien que de repenser au fait que je vais raconter cet épisode dépressif de ma vie, je suis un peu tremblotante !
J’ai eu en début de vie assez difficile, des parents très autoritaires, un gros manque de confiance en moi al adolescence, pas d’amis, pas de petit copain, et surtout pas envie d’en avoir ! J’ai toujours vécu très renfermée, j’avais des palpitations dès que je sortais dehors, dès que je devais prendre la parole en public, dès qu’on me regardait. À cette époque là je ne connaissais pas du tout le terme dépression, ni le terme crise angoisse, et encore mois ce qu’est l’anxiété. Si mon médecin ou mon entourage avait réagi plus tôt, ma vie aurait été entièrement différente. Je leur en veux un peu, car un adulte peut facilement diagnostiquer une dépression, ce que moi, à mon âge, j’étais absolument incapable de faire. J’ai pris conscience du fait que mon comportement n’était pas normal quand j’ai eu 20 ans. À cet âge-là, les crises d’angoisses sont accentuées. J’ai commencé à mal dormir, j’ai commencé a manger beaucoup, beaucoup trop. Je me suis fais vomir, j’ai bu un peu trop, j’ai fumé un peu trop mon médecin généraliste ma beaucoup écouté, il m’a conseillé d’aller voir un psychologue, mais sans réellement m’expliquer pourquoi. Moi, naïve, trop timide, je n’ai pas osé faire la démarche de consulter quelqu’un qui allait m’écouter!!!!!
Aujourd’hui, si c’était à refaire, j’aurais consulter dans le cadre d’une dépression sans discuter. C’est lors de mes 22 ans que je me suis réellement du compte que j’avais un problème. C’est la période ou j’ai commencé à chercher du travail, les entretiens d’embauche me terrorisaient. Je pensais m’évanouir. Je me suis familiarisée avec la psychologie, et toutes les techniques liées dans un premier temps pour comprendre ce qui m’arrivait. En lisant sur les phobies, sur le stresse, j’ai compris que je souffrais de dépression. J’ai mis beaucoup de temps à l’admettre, car, pour moi, quelqu’un qui souffrait de dépression était une personne malade. Il m’a fallu un certain temps pour accepter que je n’étais pas malade, juste désormais prête à guérir. Mon médecin généraliste m’a donné une liste de psychologue, psychothérapeute, et de personne travaillant dans la relation d’aide. J’ai consulté quatre psychologues avant de trouver celle qui a changé ma vie. Je ne la remercierai jamais assez. Elle m’a permis de mettre des mots sur ma dépression, des mots sur mes angoisses. Grâce à cette psychologue, j’ai compris que toute cette dépression provenait en réalité de mon enfance. Le manque de confiance en moi que j’ai ressenti durant mon adolescence s’était perpétué à l’âge adulte de manière exponentielle. Normalement, dans le cadre de dépression, on est censé prendre des antidépresseurs. J’ai une force de caractère telle que j’ai refusé de prendre tout médicament, malgré le conseil de ma psychologue et de mon médecin. Tout ce que je m’autorisais, c’était un anxiolytique de temps en temps, lorsque je sentais une crise d’angoisse monter et que j’étais en situation où je ne pouvais pas faire autrement (réunion, entretien, rendez-vous professionnel.) Sinon, je suis fiere de pouvoir dire que je me suis sorti de la dépression grâce à ma volonté et à la psychologue. Ma thérapie a duré en tout un an. Je pense être complètement sortie de la dépression depuis quatre ans, mais j’avoue qui m’arrive régulièrement de retourner voir ma psychologue pour parler. Il vaut mieux prévenir que guérir! Je ne peux pas définir le travail qu’à fait cette psychologue. Si ce n’est que c’était magique, séance après séance, je me sentais renaître, je me sentais me connecter à moi, à celle que j’étais vraiment sans angoisse sans stress, libérée. Bien sûr il y avait des hauts et des bas. Certains matins je me suis levé en ressentant tous les vieux démons de la dépression. Je pensais que je m’en sortirais jamais. Et ces sals matins ce sont de plus en plus espacés, j’ai connu de plus en plus de beaux matins ensoleillés désespoir. Aujourd’hui, bien sur il m’arrive de me lever du mauvais pied, comme tout un chacun, mais je suis bien bien loin de cette dépression qui m’a gâché la vie. Aujourd’hui je ne regrette qu’une seule chose, c’est qu’on ne m’ait pas aidé plus tôt.
Je pense du plus profond de moi que se faire aider est une démarche compliquée. Il faut dans un premier temps accepter que l’on souffre de quelque chose, de cette fameuse dépression! Faut accepter l’idée de confier cette dépression à un psychologue. Accepter de parler, qu’il faille de se livrer, cela demande beaucoup d’humilité, beaucoup de courage beaucoup de… en fait parfois il faut savoir laisser sa fierté de côté, enlever les masques et se mettre à nu face a cette psychologue pour qu’elle vous aide. Elle n’est pas là pour vous juger, elle est là pour vous aider et balancer cette fichue dépression la poubelle. Le jour ou j’ai réussi à m’abandonner complètement face à ma psychologue, j’ai senti que ma vie allait changer. J’ai senti que je me connectais à toutes mes ressources et à toutes mes capacités.
Depuis quelques temps, en parallèle de ma société, j’ai repris des études, des études de psychologie ! Parce que je suis tellement fascinée par le travail que cette femme psychologue fait sur moi, que je voudrais comprendre ne serait-ce qu’un tout petit peu comment cela fonctionne. Je m’amuse durant les cours à reconnaître certaines techniques, que ma psychologue et utilisées avec moi, je m’amuse dans les cas pratique mettre en place de ce que j’étais avant,… je pense que c’est le plus beau métier du monde d’aider son prochain, (mais peut être aussi l’un des plus durs). Si aujourd’hui j’avais 20 ans je ferais des études de psychologie, de psychiatrie, de psychothérapeute, pour aider les gens. Mais la vie a souhaité que j’ai les gens dans leur communication ! Aujourd’hui je suis épanouie en tant que femme, en tant que chef d’entreprise, je suis enfin prête avoir un enfant. De cette expérience de vie, je retiens le fait que l’important et le tendre la main aux personnes. Ensuite, parfois il suffit d’une phrase, d’un regard, d’une suggestion qui permet à une personne dépressive de se secouer et de choisir de prendre sa vie en main.
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